Pour une légalisation clairement encadrée avec garde-fous, sans que cela soit prétexte à des blocages indus.
Si cela devait me concerner, c'est vraiment qu'il n'y aurait plus à pouvoir me battre contre la maladie ou la raison qui ferait que j'en sois à me poser la question. Ce sera par rapport aux miens que tout se déciderait.
Si cela devait être par rapport à un de mes proches, ça serait aussi un déchirement, mais j'encaisserai pour ce qui est au mieux, même si je sais que ça me prendrait un temps fou à assimiler.
Pour ce qui est du domaine médical, je pense que c'est une grave erreur que font les médecins qui cèdent à leur patients, se mettant ainsi dans l'illégalité. Ce n'est pas au médecin de risquer d'assumer dans sa vie personnelle les choix d'un patient, il vaut mieux qu'il fasse assumer aux politiques la souffrance qu'endure le patient pour les cas les plus graves.
Je ne jette pourtant pas l'opprobre sur ces médecins, c'est compréhensible, du fait qu'ils y soient confrontés au plus près.
Aussi, ce serait non dans les circonstances actuelles.
C'est un des sujets où j'accuse en hypocrisie les soit-disant "pro-vie" (dont un certain nombre sont paradoxalement pour la peine de mort...). Il n'en ont rien à faire de la personne, c'est juste clamer l'application bêlante de préceptes théoriques qui n'ont jamais été confrontés à la réalité de certaines situations critiques.