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| | Catulle, poème 34 à Diane | |
| | Auteur | Message |
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helleniste Poète gaulois
Age : 35 Nombre de messages : 2094 Date d'inscription : 23/06/2008
| Sujet: Catulle, poème 34 à Diane Jeu 10 Juil - 12:56 | |
| Voici un poème de Catulle en l'honneur de Diane.
[34] XXXIV Chant pour Diane Protégés de Diane que nous sommes, jeunes filles et garçons intègres, chantons Diane, garçons intègres et jeunes filles. (5) O Latonienne, grande déesse qu'engendra le très grand Jupiter, toi que ta mère mit au jour sous l'olivier de Délos; Pour que tu sois la maîtresse des monts, (10) des forêts vertes, des bocages mystérieux et des cours d'eau sonores; Toi que, dans les douleurs de l'enfantement, les femmes invoquent sous le nom de Junon Lucine, (15) toi encore qu'on appelle la puissante Trivie, et la Lune à la bâtarde lumière; Toi, déesse, dont le cours mensuel mesure la route des ans et qui emplis les toits rustiques (20) du laboureur de bonnes moissons; Sous quelques noms qu'il te plaise d'être invoquée, reçois nos hommages; et accorde, comme toujours depuis les anciens temps, ton secours à la race de Romulus.
[34] XXXIV. carmen Dianae DIANAE sumus in fide puellae et pueri integri: Dianam pueri integri puellaeque canamus. (5) o Latonia, maximi magna progenies Iouis, quam mater prope Deliam deposiuit oliuam, montium domina ut fores (10) siluarumque uirentium saltuumque reconditorum amniumque sonantum: tu Lucina dolentibus Iuno dicta puerperis, (15) tu potens Triuia et notho es dicta lumine Luna. tu cursu, dea, menstruo metiens iter annuum, rustica agricolae bonis (20) tecta frugibus exples. sis quocumque tibi placet sancta nomine, Romulique, antique ut solita es, bona sospites ope gentem. | |
| | | PHOEBUS Demi-Dieu
Age : 36 Nombre de messages : 245 Localisation : Montélimar Date d'inscription : 20/05/2008
| Sujet: Re: Catulle, poème 34 à Diane Sam 2 Aoû - 7:56 | |
| Super j'adore !!! Un jour j'avais vu une Ode à Aphrodite dans une série ( dans Buffy ). Cela s'appelle le poème de Sappho. Voici un extrait :
A Aprodite:
Sur ton trône ondoyant, Aphrodite immortelle, Enfant de Zeus, tressant les ruses, je t'appelle : Ne dompte pas, ni par dégoûts ni par douleurs, Souveraine, mon cœur.
Viens plutôt par ici, si jamais autrefois Tu prêtas ton oreille à ma lointaine voix, Et quittant la maison tout en or de ton père Tu vins à ma prière,
De beaux et vifs moineaux, attelés à ton char, T'emportaient dans leur course au-dessus du sol noir, En battant dans le ciel, de leurs ailes serrées, Les sphères éthérées.
Et vite, ils arrivaient : bienheureuse déesse, Ton visage immortel riant avec tendresse, Tu demandais pourquoi de nouveau je souffrais, De nouveau j'appelais,
Ce que par dessus tout je voulais qu'il advienne A mon cœur délirant : « qui veux-tu que j'amène En la persuadant de t'aimer ? Qui donc, ô Sappho, te fait défaut ?
Car celle qui te fuit bientôt te poursuivra, Au lieu de refuser, elle te donnera, Elle qui n'aimait pas, sera vite amoureuse, Bien qu'elle soit boudeuse. »
Reviens-moi maintenant : de mes cruels soucis Délivre-moi ; tout ce dont mon cœur se languit, Accomplis-le pour moi ; que toi-même en personne Mes armes compagnonnes.
Source: Wikipédia, Anaxagor. A Aprodite:
Sur ton trône ondoyant, Aphrodite immortelle, Enfant de Zeus, tressant les ruses, je t'appelle : Ne dompte pas, ni par dégoûts ni par douleurs, Souveraine, mon cœur.
Viens plutôt par ici, si jamais autrefois Tu prêtas ton oreille à ma lointaine voix, Et quittant la maison tout en or de ton père Tu vins à ma prière,
De beaux et vifs moineaux, attelés à ton char, T'emportaient dans leur course au-dessus du sol noir, En battant dans le ciel, de leurs ailes serrées, Les sphères éthérées.
Et vite, ils arrivaient : bienheureuse déesse, Ton visage immortel riant avec tendresse, Tu demandais pourquoi de nouveau je souffrais, De nouveau j'appelais,
Ce que par dessus tout je voulais qu'il advienne A mon cœur délirant : « qui veux-tu que j'amène En la persuadant de t'aimer ? Qui donc, ô Sappho, te fait défaut ?
Car celle qui te fuit bientôt te poursuivra, Au lieu de refuser, elle te donnera, Elle qui n'aimait pas, sera vite amoureuse, Bien qu'elle soit boudeuse. »
Reviens-moi maintenant : de mes cruels soucis Délivre-moi ; tout ce dont mon cœur se languit, Accomplis-le pour moi ; que toi-même en personne Mes armes compagnonnes.
Source: Wikipédia, Anaxagor. | |
| | | helleniste Poète gaulois
Age : 35 Nombre de messages : 2094 Date d'inscription : 23/06/2008
| Sujet: Re: Catulle, poème 34 à Diane Dim 3 Aoû - 8:45 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Catulle, poème 34 à Diane | |
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| | | | Catulle, poème 34 à Diane | |
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