Un dilemne

Un dilemne de philosophie que j'ai trouvé intéressant.

Vous avez la possibilité de sauver la vie soit d'une personne qui vous est chère, soit de 5 personnes qui vous sont inconnues. Que faites-vous ?

Je sauve celle qui m'est chère.

Pour ces inconnus je serais l'héroïne du moment, mais leur vie continuera sans moi, à la rigueur avec moi dans le paysage, mais ça ne m'enlèvera pas la douleur d'avoir perdu cette personne si chère. C'est moi qui devrait vivre avec cette douleur le restant de mes jours si j'avais choisi les cinq, c'est moi qui serait un spectre, pas eux.

Dans ce choix de choisir la personne chère, j'aurai sa reconnaissance, même si elle relativise sa vie par rapport au prix payé, mais la douleur ne sera pas là. L'opprobre de ceux des cinq disparus sera aussi envers une inconnue qui aura fait le choix d'une personne aimée. Je ne leur devait rien, je ne leur en devrait pas plus. N'auraient il spas fait le même choix que moi?

Je pense que j'aurais surement fait pareil, pour moi ce n'est pas vraiment un dilemme mais plus une évidence et je pense que ça vaut pour un bon nombre de personnes.

Et moi, je dois être trop cartésien.

La première réflexion que je me fais, c'est : comment une telle situation pourrait se présenter ? C'est ridicule.

Ca se résume en :
Y'en a vraiment qui ont la loose...

Loi de Murphy...

Moi j'sauve la personne qui m'est chère. J'ai que deux bras...

Citation :

Et moi, je dois être trop cartésien.

La première réflexion que je me fais, c'est : comment une telle situation pourrait se présenter ? C'est ridicule.

Je me suis dit la même chose quand j'ai lu ça la première fois.

Moi aussi je sauve la personne qui m'est chère. D'ailleurs, si l'on ne sauve pas l'ami ou le parent avant un inconnu, je ne vois pas ce qui reste de la relation d'amitié ou de parenté. Mais ce choix n'est pas si général, j'ai vu des dilemnes du même genre sur d'autres forums et les choix sont assez équilibrés, apparemment.

Ce genre de dilemme doit être là pour savoir si nous sommes guidés par notre raison ou notre émotion, je suppose.

Ou pour t'occuper...

Une petite masturbation cérébrale, quoi.

Du moment que ça tache pas...