Voir: http://fr.wikipedia.org/wiki/Je%C3%BBne
Je ne pratique pas en soi.
Il m'arrive de passer une journée sans manger pour reposer un peu la machine et éliminer, mais ça ne va pas plus loin.
Alors, si on prend l'aspect médical, ok, pas de soucis, mais je suis plus circonspecte d'un point de vue spirituel.
Dans une logique de purification ou de pratique chamanique, je peux comprendre selon les cas. Cependant, cet aspect de purification ne doit pas devenir avec tendance psychotique comme on voit chez ceratins jeûneurs. Je pense en particulier à une connaissance qui s'en mise au bouddhisme et le pratique en perdant les fondements de cette démarche de purification rituelle au profit d'un trip parakarmique tenant plus de l'exaltation mal fondée qu'autre chose.
Aussi, je pense que le jeûne mystique doit intégrer une démarche cohérente et consciente rationnelle. Contrairement à ce que l'onvoit dans certaines religions, cela doit donc rester une démarche individuelle, sans contraintes.
De même, l'ensemble de l'environnement doit être en fonction. Parler de purification rituelle en continuant ses activités normales, cela tient de l'absurdité.
Je dirais qu'il en va de même avec l'abstinence sexuelle volontaire mystique, elle doit se retrouver dans cette démarche aussi. Bien que cela puisse être avec la variante d'introspection sexuelle, mais c'est un autre sujet qui tient de l'initiation de genre.
Pour ce qui est du jeune obligatoire (idem pour l'abstinence), si cela représente une contrainte imposée par un calendrier et ne correspondant pas à une démarche de fond, pour moi, cela peut tenir de deux choses possibles principalement: le contrôle des croyants ou une perte de sens de la pratique initiale. Dans les deux cas, ce n'est guère bon d'un pint de vue spirituel.
Voilà pour mon avis.