Comme je disais précédemment dans un autre topic, ce n'est pas simple du fait de croisement de phénomènes.
Mais quels sont ils?
- Le Féminin Sacré traditionnel, issus de multiples civilisations et et époques
- Le féminisme de la première et seconde vague, ayant pour conséquence l'émancipation de la femme
- La rencontre de la wicca et de l'écoféminisme
- La wicca, puis son développement dianique
- La nature orientée continentale des zones francophones
Ca sonne très truc de nanas, ce n'est pas faux, mais c'est plus compliqué que juste un phénomène cruchiste.
Le féminisme reviendra beaucoup dans mes explications, il a un rôle important, pas tant directement, mais surtout par le changement sociétal qu'il a amené.
Nota: Le topo que je vais développé est encore une version light de la chose, j'occulte volontairemet d'autres éléments parallèles qui ont des effets secondaires ou catalyseurs. C'est déjà assez compliqué comme ça...
Que c'est il passé?
Une tempête dans un verre d'eau.
Ca reste un phénomène qui reste très localisé sur la wicca.
Mais avant de pousser plus loin le croisement de phénomène et comment il a pu se faire d'après ce que j'en ai analysé
(ça m'a suffisamment intrigué que j'ai réfléchi au sujet pour comprendre comment on en est arrivé là), il me faut d'abord donner les grandes lignes...
Il s'agit à la base d'un phénomène hétérogène dominé par une approche dianique non-assumée. Attention, il ne s'agit pas de dianisme en soi, car le dianisme n'a jamais prétendu être autre chose que ce qu'il n'est. On retrouve ainsi des tas de filles qui développent les théories dianiques classiques, mais qui n'assument pas l'image du dianisme, en grande partie à cause de son image. Ainsi, je ne sais de qui ça vient, il y a eu usurpation de terme de
Féminin Sacré en français
(ça aussi, c'est un facteur de spécificité, du fait que la notion préexistait ce phénomène et corresponde à autre chose.), contrairement ou
woman spirit.
Bref, la base reste des adoratrices de
la déesse qui croient qu'elles ont inventé un truc ou redécouvrent un truc, tout en refusant de voir ou d'assumer qu'il s'agit simplement du dianisme.
C'est là que ça se complique un peu. Non seulement elles n'assument pas le dianisme de cette démarche, mais elles l'universalisent. OPA hostile complète sur le Féminin Sacré. C'est là que ça coince, il y a du monde qui n'a aucun rapport avec la wicca qui occupe déjà ce terrain et qui ne lâche pas, non seulement ça, mais qui s'intéressent autant à
la déesse qu'aux chaussettes de leurs arrières-grands-mères.
Est il besoin que je précise que je fais partie de la seconde catégorie?
C'est donc là qu'il y a paradoxe. Leur approche n'est pas incompatible avec celle du FS traditionnel, il en est une restriction reposant sur des bases inverses.
Je m'explique...
Le FS traditionnel part du niveau organique pour potentiellement aller sur le spirituel alors qu'elles partent de
"la déesse" dont elles se servent par analogie. Du fait que le FS traditionnel soit indépendant de la culture, l'époque, l'orientation amoureuse, de la religion ou de l'absence de religion, etc..., il a donc un côté universel, car à géométrie variable. Les
"la_déessistes" ne sont donc qu'un cas particulier parmi une myriade.
Dans l'autre sens, c'est moins vrai.
"la déesse" ne signifie pas grand chose pour les traditionnelles, au mieux comme moi, elles en ont une version animiste qui n'a aucun rapport avec la version wiccane, ce qui vexe les
"la_déessistes" dans leur universalité prétendue. De même, les traditionnelles, du fait de partir de l'organique, sont bien plus pragmatiques. aussi, quand une
"la_déessiste" découvre une chose pratique, c'est bien souvent une chose acquise depuis longtemps pour les traditionnelles.
Les traditionnelles se situent dans une démarche de l'échange et l'enrichissement, les autres dans l'exploration de la féminité via
"la déesse".
C'est comme ça que paradoxalement les
"la_déessistes" se raccrochent à réinventer ce qu'ont déjà les traditionnelles en enlevant
"la déesse" du sujet.
Mais comme je disais, un peu d'histoire, vous allez comprendre mieux.
De tous temps les femmes, comme les hommes ont eu leur propres initiations de genre (pas uniquement spirituelles, de vie en général), ce qui est traditionnellement appelé Masculin Sacré et Féminin Sacré (locaux), même si ces termes ne sont pas forcément employés ou n'ont pas forcément été exprimés. Tous les rites de passage, les initiations au sein de son sexe, passations au sein de son sexe, etc..., ça en fait partie. C'est multimillénaire.
Par croisements culturels, les échanges d'idées sur les modes de vie au sein de son sexe peuvent permettre des enrichissements sur les similitudes.
Désolée, j'ai du mal à donner des illustrations masculines parlantes, aussi je resterai sur des féminines.
Toutes les femmes doivent apprendre à gérer l'arrivée de leur règles et l'ensemble des changement corporels et sociaux qui vont avec. Qu'il faille gérer ce changement est universel, c'est invariant, après il y a une foule de variante sur la manière dont ça se fait et sur le changement de statut, entre femmes et vis à vis de la communauté.
C'est là où une chose qui touche de manière universelle peut donner lieu à échange, enrichissement et compréhension. C'est là aussi que cet aspect universel peut donner lieu à une logique fraternelle/sorale par projection sur l'autre.
Une mère se sentira proche d'une parturiente, mon arrière-grand-mère, coordinatrice dans la résistance, qui a égorgé (de rage) de ses mains un résistant de 44 "tondeur" à la sortie de la guerre
(Je peux le dire, elle est morte et il y a prescription...),...
Il y a aussi des phénomènes sociaux, comme la solidarité entre femmes de marins partis pour des mois en mer. Ou dans un contexte négatif général, comment arriver à survivre au mieux et s'en sortir, c'est comme ça que certaines régressions sur le statut de la femme ont malheureusement provoqué l'intégration de certaines soumissions "salutaires".
Bref, on y retrouve pas mal de choses tant dans un principe de transmission horizontale que verticale.
Mais sautons les siècles pour en venir à une période plus récente.
Avec la révolution française, sont apparus les prémices d'une volonté affirmée d'émancipation chez certaines femmes, pour ne parler que de la plus célèbre: Olympe de Gouges.
Echec, mais cela est parti de France et est revenu de manière plus généralisé avec les prémices de ce qui allait devenir la première vague du féminisme.
La première guerre mondiale a joué aussi son rôle, les femmes ayant dû comme jamais pour aucune guerre avant assumer l'absence des hommes jusque dans l'industrie. Une de mes ancêtres a même été totalement "émancipée" (par un bricolage légal) par son mari revenu avec une jambe en moins tellement il était impressionné de la manière dont elle avait fait tourner l'affaire familiale
(Je suis issue d'une vieille famille de la petite bourgeoisie girondine, celle obligée de travaillée, mais qui dirige des PME.). Par la suite, ils ont mené l'affaire ensemble.
La condition de la femme a commencé à prendre une accélération à la fin de la guerre.
Première vague du féminisme, seconde vague, en peu de générations, la société patriarcale dure se libéralise et la femme devient plus maîtresse de son destin.
Et c'est là que tout prend sa source!
Les lois changent plus vite que les mentalités et les phénomènes sociaux ont souvent un retour de balancier.
Toutes les familles n'ont pas mis le même temps à assimiler cette émancipation. Ainsi, certaines femmes se sont retrouvées face à l'inconnu de devoir prendre leur destin en main, pire, désarmées face à la nécessité de transmettre ça à leur filles si tant est qu'elles en ait perçue la portée. De là, sont venus des décalages.
Si au départ, je parlais de l'aspect orienté continental de notre culture, c'est pour la distinguer des cultures plus orientées vers la mer comme en Europe du nord, où les femmes avaient plus l'habitude de devoir se débrouiller seules avec des maris partis longtemps, donc moins de difficultés à assimiler leur émancipation.
Mais il y a un autre problème qui s'est posé. L'émancipation de la femme et la contestation des "rôles traditionnel" et leur abolition progressive a nécessité une redéfinition complète de ce qu'était la masculinité et la féminité. Pas simple dans une société avec de tels décalages, alors ça ne s'est jamais fait et on a continué comme ça. De nos jours, ces questions ne sont toujours pas réglées.
Ainsi, on trouve des polémistes frustrés style Alain S et Eric Z qui affirment que "le féminisme a dévirilisé l'homme". Non, il n'a fait que remettre en cause les définitions et les affectations fonctionnelles. Est ce la faute des féministes si ces deux tâchons ne savent pas laver leurs chaussettes?
Mais revenons en à notre Féminin Sacré ou du moins au contexte global...
Les traditionnelles en conscience ont plus facilement intégré ces changements du fait de la transmission horizontale et verticale (dans les deux sens) en permanence, il y a eu des décalages de mentalités entre générations, mais les liens centraux ont tenu.
Issu de la seconde vague du féminisme s'est développé un mouvement écoféministe. Cet écoféminisme a séduit un certain nombre de wiccanes ou futures wiccanes. Inversement, la wicca a séduit un certain nombre de féministes.
Dans la wicca traditionnelle, alors que les covens étaient globalement dirigés par des hommes. Outre le fait de ces directions masculines, le principe de passation H->F F->H a posé un sérieux soucis aux lesbiennes qui s'étaient aussi affirmées avec le féminisme et dont certaines étaient attirées par la wicca. La combinaison des deux a provoqué l'apparition du dianisme, et de sa forme purement au féminin.
C'est à noter: Le dianisme originel est lié à l'écoféminisme.
Mais je crois que tout le monde le savait.
Il est donc normal que le dianisme se traine cette image liée au féminisme et au lesbianisme.
Mais attention, même si je suis écolo, féministe et lesbienne, du fait que je ne sois pas wiccane et que la déesse, je m'en fiche, je ne suis en rien dianique. C'est vrai que j'ai trainé avec des dianiques, des vraies, mais je ne me suis pas reconnue dans l'aspect wiccan.
Comme je disais, un phénomène social a des fois son retour de balancier. Aussi, les féministes ne sont pas forcément des mieux acceptées même chez les femmes, parce qu'elles ont remis en cause des certitudes et finalement ce sont devenu des fauteuses de trouble.
Dans ces endroits d'échange féminins
"la_déessistes", il y a toujours un truc qui m'a tuée, c'est de lire des nanas qui balancent dans leurs présentations des trucs du style:
"Avant de découvrir la déesse, je n'avais pas conscience d'être une femme."Au début, même si je ne l'exprimais pas, la première pensée qui me venait était un truc du style
"Pauvre tâche, j'ai conscience d'en être une depuis mes première règles, et même avant je savais que j'allais en être une." Après, on se dit qu'on avait pas si raison, mais c'est un autre sujet...
Je ne comprenais pas non plus comment elles pouvaient développer des théories issues du dianisme sans s'en revendiquer. Et je ne comprenais pas non plus comment ça se faisait qu'il y ait certains
"nouillages" vis à vis de l'intégrité féminine et que je fasse tant chienne dans un jeu de quilles sur ces sujets.
C'est donc là que je suis obligée de corriger ma définition de la chose initiale pour continuer mon explication.
IL FAUT séparer les
"la_déessistes" en deux parts inégales, des dianiques (minoritaires) et des
"la_déessistes" n'ayant pas intégré toutes les notions issues du féminisme (majoritaires). De même il y a des dianiques non assumées soit à cause de l'image du dianisme, soit parce qu'elles ont d'autres pratiques mixtes en parallèle, mais ce qu'elles pratique dans ce contexte s'approche quand même du dianisme.
Mais par certains aspects, pas tous, les vraies dianiques rejoignent les traditionalistes du FS, et dans une moindre mesure les dianiques non assumées.
J'aurais bien aimé trouver une "soeur minoenne" (minoan sisterhood), mais il n'y en a pas à ce que je sache, mais elle aussi y serait à sa place.
Alors est ce que ces "lacunes" (le terme est ambigu et n'exprime pas ma pensée) des
"la_déessistes" non-dianiques (ou parfois des dianiques non-assumées) pose problème?
Oui et non.
Non, parce que de mon point de vue de traditionnelle, cela se place dans l'échange et l'enrichissement personnel bilatéral. Dans cette même logique, elles complètent des bases qu'elles n'ont pas eu. Avec cette non-redéfinition de la féminité (et de la masculinité), elles ont des bases "incertaines", surtout mal affirmées pour elles-mêmes.
Oui, parce que leur affirmation de féminité "complémentaire" passe par
"la déesse". Elle ne se définissent donc plus par leur nature, mais via un filtre. Une dianique a par contre normalement cette affirmation complète sur deux aspects organique et spirituel.
Oui encore, parce que la condition sine qua non de
"la déesse" n'est pas remplie, il y a sortie de route.
- Citation :
- Mais là: mon coup de gueule sur cette approche:
Les "la_déessotypes" deviennent donc un système autonome ne reposant plus sur rien et piquant à droite et à gauche de manière incohérent, car ne reposant plus sur l'organique. Le plus grave étant qu'ils sont généralisés.
Les déesses deviennent des archétypes dont on se fiche des mythes, seul l'archétype compte.
Les archétype, c'est de la psychanalyse, pas de la spiritualité. De là, à se poser la question de savoir si la démarche originelle est réellement spirituelle, il n'y a qu'un pas que je franchis, même si je pense que c'est du cas par cas.
Désolée, mon Aphrodite et mon Artémis n'ont rien d'archétypes, ce sont des déesses! leurs mythes sont complexes. C'est même insultant de parler d'une déesse comme d'un archétype.
Dans une réelle approche spirituelle on ne fait pas ce qui nous passe par la tête comme ça nous arrange. D'abord synthétiser toutes les déesses en une pour en tirer des archétypes, mais il faut être complètement tordue pour avoir une idée pareille! Il est plus simple de rester sur la divinité originelle qui est riche de tous ces mythes, ça demande plus de travail et de rigueur, ce qui est parfois le parent pauvre...
Toujours dans la même idée, en parlant de réaffectations "la_déessistes" sur les déesses originelles, quand on me sort une aberration que je corrige, ça m'énerve les retours style "Oui, mais c'est comme ça que je la ressent, ça ne se discute pas, sinon tu es intolérante.", il y a des fois j'ai des envies de retours "Tu es une fichue tanche, c'est comme ça que je te ressens, ça ne se discute pas, sinon tu es intolérante.", mais je me retiens...
Pas la peine que je développe plus sur les traditionnelles et les dianiques, les profils sont clairs, il n'y a pas de questions à ce poser sur elles à priori.
(Sauf si vous voulez que je revienne sur quelque chose en particulier.)
Nous en étions donc avec les
"la_déessistes" non-dianiques et avec des bases incertaines. Quel est le soucis? Y a-t-il cruchisme?
Je vais répondre d'abord à la seconde question, ce sera plus rapide et ouvrira sur la première question. Qu'il y ait des cruches, c'est un fait, c'est incontestable, une certaine proportion, mais ce n'est absolument pas à généraliser, des cruches, il y en a partout, quel que soit le sexe, quelle que soit la religion, il n'y a aucune raison qu'elles y échappent. Le problème n'est pas là, c'est plutôt qu'elle ne sont pas
"en place".
Le réel problème est que beaucoup n'ont pas été armées pour cette nouvelle définition de la féminité. Il y a donc recherche de complétion initiatique vis à vis de ça. L'ancienne définition est tombée, la nouvelle n'a jamais été définie unilatéralement (surtout que nous sommes dans la 3e vague féministe et que des choses changent encore). Il s'agit donc plutôt d'un phénomène de transition.
Certaines y arriveront, d'autres se perdront dans le cruchisme.
Alors peut on comme le Serpent parler du fait qu'elles se tournent vers les "mystères féminins"?
Pas vraiment, il s'agit d'un mélange de plusieurs choses, initiation féminine, psychanalyse, "mystères
la_déessistes".
Il manque clairement d'une approche qui apporte cette proximité qui permettrait de vraiment aborder les "mystères féminins". C'est comme ça que force m'est de constater qu'on est plus proches de cette logique sur des réseaux lesbiens que je fréquente, parce que justement on partage un sentiment de partager quelque chose de commun qui nous réunit fortement. Ce sentiment est très peu présent dans les cercles féminins
la_déessistes (
donc vis à vis des autres femmes hors du cercle amical), quand il ne sonne pas tout simplement faux ou surfait.
Il y en a quelques unes comme moi qui se penchent réellement sur les "mystères féminins", mais c'est une très petite minorité qui a des bases solides et qui ne se perd pas dans de vaines théories.
Une remarque évidente, mais qu'il ne mange pas de pain de préciser:
Les cercles plus liés à l'approche traditionnelles du Féminin Sacré ne sont absolument pas concernés par cette description. Leurs fondements organiques où le spirituel n'est qu'une option les en protège naturellement.
Ca reste un phénomène très lié à la wicca. Je peux comprendre la vexation de certains wiccans d'être exclus de ces activités, mais les gars, qui vous empêche de faire la même chose de votre côté?
Personnellement, je serais intransigeante sur le fait que les hommes n'ont pas leur place au sein d'approches féminines, hors cas de trans MtF, et encore ça peut se discuter sur certaines choses. Je ne me vois vraiment pas parler de choses liées à ma vie intime (pas uniquement sexuelle) de femme en présence d'hommes.
Mais en wicca, il est censé y avoir
le dieu. C'est le grand oublié dans l'affaire. Je n'ai aucune idée de pourquoi il est tant négligé par les wiccans mâles, mais il me paraîtrait logique que des cercles masculins se développent avec lui au centre, en contrepartie. Et il me paraîtrait tout aussi logique que les femmes ne soient pas présentes à ces aspects initiatiques masculins, j'y serais autant à ma place que dans un backroom bear.
D'ailleurs, le problème de la transmission H->F et F->H, qui causé l'apparition du dianisme et de la tradition wiccane minoenne, n'a étrangement pas provoqué l'apparition d'un courant masculin en pendant du dianisme porté par des gays. Mais je ne me suis pas penchée sur le cas, aussi je peux me tromper. Une wicca
"apollonienne"?
Mais même hors ça, quand je vois ma famille organisée en clan gascon, il y a cette logique de transmission de chaque sexe de son côté et ça dure depuis des siècles. Les hommes ne se mêlent pas des affaires des femmes et inversement. Je me souviens que quand mon frère s'est rasé pour la première fois, nous avons toutes été envoyées au loin.
Petite fierté régionale: la Gascogne est plus douée que la wicca pour ses initiations! Gascoun aban!
Voilà, j'ai à peu près fait le premier tour du sujet. Pour être revenue parfois en arrière ou avoir eu du mal à expliquer certaines choses, il se peut qu'il y ait des passage pas clairs, ne pas hésiter à demander une reformulation.
Bon, pour les questions, une ou deux à la fois, svp, pas 12 quotes, sinon, on risque de s'y perdre...