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Numinisme et Voie Latine : Introduction
Le propre de la Tradition Romaine est d’être centre sur… Rome ! Plus qu’une ville, c’est un concept, un idéal, un Empire forgé dans le sang, la sueur, les trahisons et un foisonnement de Dieux. Tout l’appareil religieux y était partie prenante de la vie politique, et même si les siècles se sont écoulés, la Ville Eternelle continue de fasciner.
Un premier examen de la Voie Nuministe peut laisser l’impression que les Romains sont sans imagination, des voleurs de mythes et de cultes… Il n’y a point de « pure Tradition Romaine » mais une mosaïque d’éléments Albains, Sabins, Latins, Grecs, Syriens, Persiques, Egyptiens,… sur des fondations Etrusques. Le tout s’agence avec une identité propre, « Romaine », caractérisée par la complexité des rites qui traversent les époques et se superposent. C’est le « miracle de Rome », comme Ville, qui vitalise un ensemble d’éléments éparts en un tout, avec les finitions du raffinement Grec avec ses mythes et canons esthétiques. L’imaginaire populaire, quand il sait encore identifier une figure mythologique, pas de différence entre Arès et Mars ou encore entre Zeus et Jupiter… Et pourtant, la saveur n’est pas la même malgré des « fonctionnalités divines » a priori similaires.
Difficile tâche que de présenter une néo-spiritualité qui se veut « Nuministe / Latiniste » ou « Romaine » dans le contexte de nos sociétés modernes, déconnectées des structures mentales propres aux peuples de l’ancien Empire. Une tâche d’autant plus subjective que je ne suis ni historien, ni détenteur d’une formation classique, et encore moins affilié à un organe initiatique ou spirituel moderne se réclamant de la Romanité…
Cette présentation est donc conditionnée par mon regard, mes expériences, mes lectures, mes intuitions, mes phantasmes, mes préférences,…
Parler d’une « religion romaine rénovée» impliquerait, selon nos conceptions modernes, l’idée d’une doctrine associée à un mythe fondateur, des rites, une morale et une perception unifiée du Divin, d’un livre fondateur, d’une révélation, de prophètes…
Il n’en est rien !
Parler de « l’antique religion romaine » impliquerait une approche sanguinaire, violente, purement formelle et rituelle, limitée à une pâle image des Dieux Grecs…
Il n’en est rien !
Se réclamer de la Tradition spirituelle Romaine, dans un cadre moderne, serait-il une vision passéiste et romantique (sans jeu de mot…) ? Ces diverses questions valent la peine d’être posées. En effet, l’antique Tradition Romaine est morte de sa belle mort à la date symbolique du 8 novembre 392, jour de l’édit Impérial interdisant les cultes païens dans l’Empire. Si cet édit n’a jamais été démenti, toutes les institutions issues de 12 siècles de Romanité ont bel et bien disparu. Le contexte Européen actuel n’est pas en continuité directe de l’Empire, il s’est bâti sur ses ruines… Et son Esprit se cache dans le mortier de ses fondations.
Si nous voulons parler de « l’antique religion romaine », il faudrait plutôt dire « les religions romaines », un peu à l’image du foisonnement spirituel hindou, en apparence contradictoire, bigarré et superstitieux. Le contexte spirituel romain est fait d’une lente accumulation de rites et divinités du Sol Romain, du bassin Méditerranéen, de Gaule et d’Orient, le tout unifié par l’Esprit Hellène, avec un conservatisme à toute épreuve.
Aujourd’hui, le contexte intrinsèquement lié à ces religions, càd les institutions politiques et sociales de Rome ont disparu : société hiérarchisée qui distingue des hommes de natures différentes, économie centrée sur l’esclavage, idéal de la Cité de Rome et son extension à l’Empire, pouvoir centralisé sur un homme incarnant la Puissance des Dieux (sans être réellement une théocratie), prestige religieux de l’appartenance au sol sacré, présence pressentie des Dieux et Génies divers dans tous les lieux et actes de la vie quotidienne,…
Et pourtant, même sans se déclarer « païen », nombreux sont ceux qui continuent de conserver en leur cœur la nostalgie de la Gloire et de la Grandeur de Rome, dans ses arts et ses lettres, son esthétique, son idéal Solaire.
Enfin, une spiritualité « Romaine » ne se résume pas en images d’Epinal grossières véhiculées par nos manuels scolaires et ses images de « décadence »… Une grande complexité et des évolutions, transformations, scandent son parcours au fil des siècles : le contexte religieux sous la République n’est pas celui de l’Empire Augustéen, ni celui de la restauration de Julien dit « l’Apostat ».
L’histoire mythique nous renvoie à Enée fuyant la chute de Troie avec les Pénates de la Ville, au Roi-Prêtre Romulus meurtrier de Rémulus, aux institutions religieuses de Numa…
Et quel sens donc trouver dans la Voie Latine aujourd’hui ? Certainement pas celui d’un Empire anachroniquement rénové… Je définirais cette Voie par une sensibilité particulière au Divin, sensibilité polythéiste, à la fois panthéiste et hénothéiste. Je la qualifierais également de solaire, vertueuse et idéaliste. Et bien entendu, « Hellénique », sans s’identifier à la Voie Grecque.
Centrée sur les cycles de la nature et plus tardivement cosmiques (influences orientales et Mithriaques), la Voie Nuministe est aujourd’hui tentée de Mysticisme personnel, les rites collectifs de la Cité ayant disparus, avec ses Collèges Sacerdotaux, ses protocoles rituels et ses Flamines (prêtres romains), du moins en dehors du sol Romain.
Centré sur la vie présente, le Numiste est attentif à rendre un culte aux Puissances Divines, qui ne se réduisent pas simplement aux Forces de la Nature, culte destiné à restaurer et maintenir la Paix des Dieux, la « Pax Deorum », au niveau de sa vie personnelle et familiale, la « Pax Deorum » de l’Etat Romain avec son panthéon ayant été rompue depuis 16 siècles.
Ce culte s’adresse autant aux grandes Divinités classiques qu’aux divers Dieux mineurs et Génies de la vie quotidienne, aux Ancêtres, aux Esprits, ainsi qu’à des abstractions comme la Piété ou la Paix.
Le Nuministe est tolérant, le Divin pouvant se manifester dans de multiples Dieux et Déesses, du moment que ces derniers ne se considèrent pas comme exclusifs.
Le Nuministe codifie sa spiritualité préférentiellement sous formes de rites, librement inspirés de fragments antiques, et censés concentrer l’énergie sacrée des Dieux en leur vie, abordée comme un rituel continu, sans rupture arbitraire entre profane et sacré.
Le Nuministe est libre d’envisager la vie d’outre-tombe selon ses convictions personnelles : dissolution de la conscience, divinisation de l’âme, réincarnation,… De nombreux discours coexistent, généralement via diverses formes d’Initiation aujourd’hui éteintes. Ce qui semble faire consensus, c’est que les hommes ne sont pas égaux dans l’après-vie… Peu importe, ce qui compte, c’est actuellement la vie présente, en harmonie avec les Dieux.
Le Nuministe ne collectionne pas les orgies ni ne cultive le dérèglement des sens. L’idéal Romain est Vertueux, centré sur le dépassement de Soi, la Noblesse, l’Honneur, la recherche de l’excellence sous toutes ses formes. Toutes les jouissances sont permises, sans démesure, le Sage préférant le chemin du Stoïcisme, sans pour autant rejeter le monde. Cette morale à l’origine Citoyenne, est garante de la vie en communauté. Les Dieux protègent la communauté, mais ne sont point les garants de la morale qui est propre à l’Homme.
En pratique, la Voie Latine implique le culte des Dieux Lares (Dieux domestiques proches du « petit peuple »), des dieux Pénates (les dieux classiques et mineurs d’élection), des Ancêtres, du Génie personnel (Genius) qui constitue la manifestation de la puissance spirituelle d’une personne, et les esprits et génies de la nature (arbres, lacs, fleuves, carrefours …).
Les douze grands Dieux sont vénérés au fil de l’année, sur base du calendrier liturgique Romain qui peut-être plus ou moins adapté à la sensibilité de chacun (le calendrier liturgique Catholique en conserve les dates clefs). Les Ides (pleine lune) sont associées à Jupiter et aux Dieux Lares, les Calendes (nouvelle lune) à Junon, Janus et aux Dieux Lares, le premier jour du mois à Janus, les Nones (premier quart lunaire) aux Dieux Lares.
Les Dieux classiques préférentiels sont souvent Jupiter, Mars, Quirinus (Romulus divinisé), Junon, Minerve, Vénus, Priape, Dionysos-Liber, Cérès et Proserpine, Apollon, Diane, Castor et Pollux, Cybèle, Vesta, Janus, Hercule, Mithra, Sol… ainsi que ceux moins connus comme Ops, Bona Dea, Consus, Pomone, Vertumne, Fortuna, Dea Roma, Faunus, Hermanubis… ou encore Isis, Sérapis, Esculape, Anubis...
De façon générale, l’on peut dire que mon tempérament mystique est tempéré par le cadre formel de la Tradition Romaine et des éléments initiatiques Mithriaques. Me reconnaissant dans la tradition Nuministe, je ne pense pas en être un représentant typique… Mais existe-t-il des « représentants purs » de telle ou telle Tradition ???
L’Univers de la Voie Latine
Son panthéon et ses pratiques sont l’héritage de l’Empire Romain (de la Gaule à l’Orient, du Danube à la côte Africaine) au sens large. Les influences Grecques sont importantes, particulièrement au niveau des mythes. En effet, les Romains sentaient bien la présence de Puissances et de Génies, sans pour autant avoir développé une mythologie raffinée (tout comme les Egyptiens d’ailleurs).
La religiosité romaine est basée sur la Pietas càd la reconnaissance des devoirs et respects que l’homme doit aux Dieux et aux ancêtres afin de maintenir l’harmonie universelle (sorte de Dharma, d’Ordre Kosmique). Par le bon agencement et les bonnes relations entre Dieux et Hommes, la Pax Deorum est maintenue.
Le Kosmos est perçu comme une entité vivante incréée et éternelle (ce qui peut impliquer l’existence de cycles de manifestation et de retour au chaos comme dans l’Hindouisme avec les Yugas). Les Dieux sont issus du Kosmos et sont garants de l’Ordre du Kosmos : ils ne sont donc pas extérieurs à l’univers, ils ne sont pas immortels en leurs formes mais éternels en leur retour lors de chaque cycle et les Dieux sont également soumis aux décrets du Destin, tout comme les hommes.
La mort été abordée de façons diverses : néant, Champs Elysées,… La réincarnation est également envisagée mais sans connotation morale, plutôt comme une loi naturelle a-morale (et non immorale). La réincarnation est alors appelée Paligenesia, renaissance comme mouvement cyclique nécessaire afin d’échapper à la spirale du temps et atteindre la vertu par identification complète avec le Génie Personnel. L’homme peut donc être destiné à devenir une divinité dans d’autres dimensions. Le rapport à la mort n’est pas essentiel dans la religiosité romaine, cet aspect relève plus de la foi personnelle et expériences intérieures basées sur la Co-nnaissance et les rites initiatiques.
Les Dieux et les hommes
Les Dieux sont considérés comme des Puissances-Numen… parfois redoutables mais bonnes pour l’homme. La piété des hommes est basée sur le respect des devoirs envers les Dieux. Cela se traduit par l’observance de rites adéquats pour le maintien de l’harmonie générale (Pax Deorum), sans sentimentalisme prononcé. La complexité des anciens rites cultuels romains permettait la reconnaissance des justes hiérarchies spirituelles qui structurent le monde : l’homme capable d’une conscience de lui-même assez développée a donc le devoir de rendre les justes hommages aux Dieux qui lui sont supérieurs dans la hiérarchie. La religion est donc une pratique bien pragmatique (et pas une structure intellectuelle sèche), une forme d’expérience et de relation au monde dont les formes sont fixées par la tradition. Les rites publics étaient inflexibles en leur formes (pas d’innovation possible ou alors tout doucement sans trop bousculer) mais la grande liberté était laissée au culte privé.
Les Dieux sont des forces sacrées, des puissances bienfaisantes et redoutables. Avant de revêtir des traits ou d’investir des idoles, ce sont des Puissances Fonctionnelles nécessaires à la bonne marche de l’Univers. Le centrage sur des puissances fonctionnelles permet un mouvement facile d’assimilation et d’emprunt avec d’autres panthéons similaires sans détruire la cohérence propre à la tradition romaine. L’interpretatio romaine, par un système d’équivalences, à créé une grande cohérence spirituelle entre panthéons dans l’ensemble de l’empire tout en respectant les variantes locales.
Les Dieux sont exprimés par la notion de Numen dans la tradition romaine, càd « volonté, souffle vital, énergie invisible, puissance agissante de la divinité ». Cette notion traduit l’idée qu’un Dieu « à du Numen sans être un Numen », un Dieu s’exprime au travers de diverses Numina : les Dieux s’expriment par des puissances latentes dans la nature sans pour autant se laisser enfermer par des traits spécifiques… sauf par convention. La religion romaine honore des Dieux dont elle sent la présence sans bien en discerner les contours, présence dont l’expérience est tangible en certains lieux, animaux ou hommes.
Les rites fondaient la vie de la communauté… Ce n’est plus le cas aujourd’hui ! Le païen Nuministe moderne est obligé d’introduire une certaine dose de mystique personnelle afin de rendre sa pratique viable sous peine de tomber dans un formalisme dénué de sens… La transmission religieuse païenne familiale n’existe plus (ou pas encore) et je me contente de l’intimité choisie avec mes divinités d’élection, en l’absence d’un mouvement unifiant officiel vivant. Le Panthéon Romain, ouvert à de nombreuses divinités par assimilation, est basé sur les douze puissances du Zodiaque et peut-être organisé en couples de polarités :
Mercure-Minerve, Mars-Vénus, Apollon-Diane, Vulcain-Vesta, Neptune-Cérès, Junon-Jupiter
Les prières commencent par les salutations à Janus et se terminent par les remerciements à Vesta.
L’ensemble du panthéon, dans le paganisme tardif de Julien, est perçu dans une ambiance d’hénothéisme solaire sans devenir un monothéisme. La spéculation et la contemplation y prennent alors une plus grande part.
Les Dieux Gréco-Romains, tangibles par leurs Numina, ne sont point perdus... Les Dieux ne meurent pas et représentent une réalité Eternelle dont les hommes se sont éloignés temporairement en vertu de la Loi des Cycles et par le biais des religions sociales de l’Age de Fer. Notre indifférence moderne envers l’équilibre de la nature attire sans aucun doute le mépris et la vengeance de certaines divinités de la nature pour aboutir au gâchis actuel… Retrouver la voie des Dieux est choses ardue après la destruction de nombreuses filières initiatiques et des rites appropriés…
L’Amour envers les Dieux est la Voie qui nous reste, suivons la Voie proposée par Alain Daniélou : vénérons-les dans leurs œuvres, leurs symboles, leurs images et nous sentirons petit à petit leur présence s’enraciner à nouveau dans notre réalité.
Comment reconnaître un Nuministe / Latiniste ?
  • En pratique, tous les Nuministes ont le droit de pratiquer librement le Cultus Deorum (culte privé du Génie personnel et familial, culte des Ancêtres, des Dieux Lares et Pénates et de toute autre divinité de son choix) mais pas le culte public réinstaurant la « Pax Deorum » entre les Dieux et l’Etat.
  • Les Nuministes reconnaissent le « Numen » comme puissance divine, une force indéfinie et plurielle au-dessus de toutes choses qui est agissante au travers des multiples divinités héritée de l’Empire.
  • Les Nuministes conçoivent les rites (privés ou publics) dédiés aux Dieux comme un devoir civique contribuant à la prospérité personnelle ainsi qu’à celle de leur terre natale. Ils les vénèrent par le biais d’un autel domestique recevant des offrandes de sel, de vin, de fleurs, de miel, d’encens, de lumière.
  • Les Nuministes incluent facilement dans leur Tradition tolérante des Dieux issus d’autres peuples par un processus d’interprétation en rapport avec leurs Dieux. L’Empire a associé petit à petit des terres aux coutumes spirituelles très diverses, les Nuministes modernes conservent cette tendance à « l’universalisme modéré » sans nécessairement tomber dans une religion à la carte dénuée de fondements traditionnels. Le Panthéon Hellénique possède sa propre cohérence avec ses 12 Grands Dieux, le Panthéon Romain peut « grossir ses rangs » plus facilement par juxtaposition de multiples héritages.
  • Les Nuministes du continent ont l’avantage de vivre sur une terre qui est l’héritière de l’Empire. Il est donc plus facile de sentir une certaine « continuité » dans leur spiritualité (langue dérivée du latin, utilisation du calendrier Julien, survivance des dates sacrées dans les fêtes Chrétiennes, facilité d’accès d’anciens sites sacrés christianisés,...), un avantage que d’autres traditions n’ont pas toujours.
  • Les Nuministes sont fascinés par Rome, c’est un fait indéniable !
  • ...liste à compléter par tout Nuministe qui le souhaite...
  • Sources et lectures conseillées
  • Présentation du Latinisme sur le site LAPF
  • Dictionnaire de Mythologie et de Symbolique Romaine, Robert-Jacques Thibaud, Dervy
  • Histoire de la Rome Antique, Lucien Jerphagnon, Pluriel-Histoire, Hachette Littérature
  • La religion romaine archaïque, Georges Dumézil, Payot
  • La religion romaine, Jacqueline Champeaux, livre de poche, coll. Références, 552
  • La religion romaine, Jean Bayet, Petite bibliothèque Payot
  • Le prêtre à Rome, Danielle Porte, Realia-Les Belles Lettres
  • Les contes du Labyrinthe, Alain Daniélou, Editions du Rocher
  • Les Fastes, Ovides, Les Belles Lettres
  • Mythes Romains, Jane F. Gardner, Points-Sagesses
  • Parcours Païen, Christopher Gérard, L’Age d’Homme, Collection Antaios
  • Religions Antiques : une introduction comparée, Philippe Borgeaud et Francesca Prescendi, Labor et Fides
  • Revue Antaios, num 10, 1996, p.166 « La Tradition Romaine Païenne en Italie », R. Del Ponte
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